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Pourquoi aller aux Galapagos?
Les Galapagos : destination nature par excellence !
Depuis l’Equateur, il aurait été dommage de ne pas pousser jusqu’à cet archipel mythique !
Si vous aimez la randonnée, la plongée, la photo, les animaux et les volcans ce petit paradis est fait pour vous !
Mais ce petit paradis est en danger : sur-pêche, sur-tourisme, réchauffement climatique avec modification des courants marins, montée des eaux…
1 – L’archipel qui a inspiré Darwin
C’est sur cet archipel isolé dans le Pacifique au large de l’Equateur que Darwin a trouvé un champ d’observation des plus riches. En effet, chaque île, en fonction de sa forme, son âge et sa végétation y est singulière et héberge sa propre faune ou une faune qui s’est adapté en fonction des besoins.
C’est ce qui lui a inspiré ou confirmé sa théorie de l’évolution.
Le plus célèbre exemple sont les pinsons de Darwin, dont les becs ont évolué en fonction de la nourriture présente sur chaque île.
Le Centre de recherche Charles Darwin de Puerto Ayora organise des expositions et abrite un centre d’élevage de tortues géantes, qui rejoignent la nature à l’âge adulte.
2 – Des hommes chez les animaux
Dès que vous posez le pied sur l’une des îles des Galapagos, vous vous rendez compte que les animaux y sont chez eux, qu’ils ne sont pas sauvages et que vous allez pouvoir les approcher de très près. A vous donc de respecter les distances nécessaires à leur bien-être et à leur survie.
L’île de Seymour est un centre de reproduction des fous aux pieds bleus, des frégates superbes, des frégates du Pacifique ainsi que des iguanes terrestres des Galapagos et des otaries à fourrure ! Vous n’y abordez qu’en compagnie d’un guide naturaliste et vous suivez les sentiers. Les animaux, leurs nids et leur petite famille sont si proches que le télé-objectif est souvent de trop ! Le sentier est parfois barré par des oiseaux ou des oisillons. Magique !
3 – Des tortues géantes centenaires
Les tortues des Galápagos ont une carapace solide. Lorsque la tortue se sent menacée, elle peut rentrer le cou et la tête à l’intérieur de la carapace. Les tortues gardent leur motif dorsal formée par les écailles durant toute leur vie. Ces écailles ont des bandes annuelles de croissance mais celles-ci ne permettent pas d’estimer l’âge du sujet car les couches externes s’effacent au cours du temps. Les scientifiques ont défini dix espèces.
Les tortues se développent pendant environ 40 ans et jusqu’à ce qu’elles atteignent leur taille maximum qui, selon les espèces et le sexe, peut aller de 1,50 m à 2,20 m de long.
Les tortues sont un exemple classique des rapports symbiotique mutualistes avec certaines espèces de pinsons des Galapagos. Les pinsons se présentent devant la tortue, qui allonge alors le cou pour que l’oiseau puisse accéder aux tiques. D’autres oiseaux utilisent également les tortues comme plate-forme d’observation.
Nous avons pu observer ces vénérable animaux à la Réserve El Chato, sur lîle de Santa Cruz, où la végétation endémique est préservée.
Le sentier menant à la réserve commence à Santa Rosa, à environ une heure de route de Puert Aroya. Pendant la saison sèche, c’est un refuge pour les tortues géantes qui migrent de la côte vers les hautes terres. Vous pouvez y observer les comportements naturels de ces animaux vraiment sauvages.
L’étang de « El Chato » est souvent rempli de tortues qui aiment se baigner dans l’eau fraîche. Autour des étangs se trouvent des hectares de pâturages naturels des hautes terres et de la forêt endémique de Scalesia.
Lors de notre randonnée dans les hauts plateaux de Santa Cruz pour observer les tunnels de lave, nous avons croisé celle-ci en totale liberté.
4 – Un nombre incomparable d’espèces endémiques
Réservoir de biodiversité, les Galapagos abritent de très nombreuses espèces endémiques. Nous en avons croisé un certain nombre mais forcément pas toutes compte-tenu de la durée de notre séjour.
Outre l’otarie à fourrure et les pinsons de Darwin, nous avons croisé et photographié plus ou moins facilement beaucoup des espèces endémiques.
Les iguanes marins sont sur toutes les plages accompagnés de leurs inséparables crabes rouges, autre exemple de rapport symbiotiques.
Vous ne pourrez pas manquer les pélicans bruns des Galapagos, pas farouches, qu’on croise également sur le marché aux poissons de Puerto Ayora.
Ce petit lézard de lave de Santa Cruz est un peu plus discret de par sa taille mais très présent également.
Le manchot des Galapagos s’est montré joueur dans le port de Puerto Vilamil et nous en avons croisé un sur un rocher près de l’île Seymour.
Nous avons aperçu deux ou trois spécimens du Héron des Galapagos
Cet iguane terrestre se cache dans un trou de lave sur Santa Cruz, mais les plus nombreux que nous ayons vus étaient installés sur des cactus à Seymour.
Ce moqueur des Galapagos n’est pas très sauvage, assez facile à voir lors de randonnées dans des espaces arborés.
Dans nos galeries photos, vous en trouverez quelques autres comme la mouette obscure ou le puffin des Galapagos.
Nous n’avons pas vus les albatros ni les pétrels endémiques pas plus que la baleine, la raie, le hibou des marais ….
Certains chercheurs y passent des années !
5 – Nager avec les requins et les tortues
Le monde sous-marin autour des îles est fascinant, l’eau est claire et la faune est très variée.
6 – Un monde volcanique fascinant
L’archipel lui-même est un résultat récent, à l’échelle géologique, de l’activité volcanique. Et des volcans sont encore en activité.
7 – Des plages paradisiaques
Comme cette plage de Tortuga pour vous presque tous seuls.
Mais attention, ce n’est pas une destination « balnéaire » au sens strict, sinon vous rateriez tellement de choses …
Nos photos
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Envie de découvrir les Galapagos par vous-même ?
Si vous ne connaissez encore ces îles, et que vous aimez la nature et les animaux, allez-y sans hésiter. Prenez votre temps, il y a tant de choses à contempler, à faire, à vivre …
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