Pollution aux plastiques :
sur tous les continents jusqu’à l’Arctique, dans les océans, dans toute la chaîne alimentaire…
Dès qu’on voyage dans des pays en voie de développement, qui subissent le plastique, sans avoir la possibilité de le collecter et de le recycler, les dégâts dans ce genre de pollution sont d’autant plus visibles.
C’est le cas dans beaucoup de pays d’Asie ou d’Afrique très peuplés, mais surprise, le plastique traîne partout, même sur les steppes de Mongolie, même sur les dunes du Gobi ! La durée de vie de ces déchets fait qu’ils s’entassent petit à petit sans jamais disparaître, bientôt les océans, la planète entière sera une immense poubelle.
C’est le problème de chaque pays, c’est aussi, notre problème en tant que touristes, car qui laisse traîner ces bouteilles sur les dunes du Gobi, sinon les touristes qui partent à l’assaut des 3 belles, les 3 plus grandes dunes du Gobi mongol. En moins d’une heure, nous avons rempli de déchets un grand sac de riz (en plastique lui aussi) à trois personnes seulement.
Oui, les guides peuvent faire de la prévention et montrer l’exemple,
comme le guide qui nous a accompagné sur le volcan Chimborazo en Equateur, qui ramassait les déchets pendant que nous tentions l’ascension à bout de souffle. Par son seul exemple, il a attiré un jeune d’un village voisin qui est venu discuter avec lui et l’aider spontanément.
Oui, les agences de voyages, peuvent avoir des actions incitatives
en offrant des gourdes filtrantes à leur clients pour remplacer les boissons vendues en bouteille plastique comme notre agence au Guatemala.
Oui, les campings, les gîtes, les hôtels pourraient tous proposer de l’eau bouillie
ou de l’eau en bonbonne, pour remplir ces gourdes, comme vu au Costa Rica et au Guatemala.
Mais oui, nous les touristes, les voyageurs, devons être responsables
et réduire au maximum les traces nocives de notre passage quand nous le pouvons et de retour dans notre pays, tenter de diminuer au maximum, nos déchets plastiques et a minima assurer le tri sélectif : car si cette pollution est moins visible chez nous, elle n’en est pas moins présente et on est encore très loin de pouvoir tout recycler.
Je vous renvoie au dossier assez complet et très intéressant sur le sujet que j’ai mis en lien sur Facebook.
Et vous, avez-vous d’autres témoignages ou commentaires à apporter sur ce sujet ?
Réagissez en écrivant à globeperegrination.com ou postez vos commentaires directement sur ce blog.